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A propos des “Enfants d’Arausio”

Qui sommes nous ?

« Les Enfants d’Arausio », association loi 1901, fondée en 1947 par Georges Magnan et André Conil, adhérente à la FFM (Fédération Folklorique Méditerranéenne) est reconnue comme Ambassadeur de la ville d’Orange (En gallo-romain : Arausio), de la Provence, particulièrement du Comtat Venaissin. Ils diffusent en France, en Europe et dans le monde les traditions provençales par la musique, la danse et le chant.

« Les Enfants d’Arausio » ont reçu leur première labélisation CIOFF en 2014, celle-ci a été renouvelée en 2019. Le CIOFF est le Conseil International des Organisations de Festivals de Folklore et d’Arts Traditionnels ayant pour vocation de promouvoir la diffusion des arts et traditions populaires autour de l’échange des cultures pour la paix. Le CIOFF est une ONG partenaire officielle de l’UNESCO avec le statut de membre associé œuvrant pour la sauvegarde, la promotion et la diffusion du patrimoine culturel immatériel.

A ce jour, notre groupe compte une quarantaine d’adhérents bénévoles (danseurs, musiciens, chanteurs, couturières, accompagnateurs, photographes). Nous participons aux fêtes locales, nous animons diverses réceptions ou mariages. Notre investissement de l’année est récompensé par les festivals auxquels nous sommes invités en France et dans le monde.

Convivialité

« Les Enfants d’Arausio » restent avant tout une grande famille de coeur. Chaque instant est le prétexte pour passer d’agréables moments tous ensemble. Cette convivialité en coulise de nos prestations, de nos tournées estivales lors des festivals internationaux de folklore est source de souvenirs mémorables.

Le Comtat Venaissin

Le costume provençal comtadin désigne l’ensemble des vêtements traditionnellement portés du Comtat Venaissin au nord de la Durance jusqu’à la fin du XIXe siècle. Il représente l’un des deux grands types de costumes portés en Provence, bien qu’en 1884, le félibre Frédéric Mistral ait cherché à imposer le costume d’Arles comme symbole du vêtement provençal. Un de ses signes le plus distinctif est la coiffe à la grecque.

Ayant naturellement évolué à travers les siècles, la version fixée vers 1850 du costume comtadin, et dont le port a été relancé par le félibre Théodore Aubanel au début du XXe siècle se décline en plusieurs matières, en fonction des saisons et des métiers.

Ses composantes restent toutefois identiques :
chemise, jupon, jupe simple ou piqué, le couthiloun, tablier, corselet, caraco, fichu et coiffe. En hiver, s’y adjoint une cape. Les comtadines portent par ailleurs un tour de cou en velours, supportant un bijou, le plus souvent une croix.